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Par Steeve L le 8 Mars 2017 à 23:47
L'église de Santo Tomás de Chichicastenango (1965m d'altitude, département du Quiché)
Située à côté de la place du marché, cette église typique d'Amérique Centrale, est vieille de 400 ans.
Commençant avec une plateforme précolombienne, les escaliers, qui menaient autrefois à un temple maya, sont encore vénérés. Il y a une marche pour chaque mois du calendrier maya, soit 18 au total.
Des chamans utilisent encore l'église pour leurs rituels, dans un syncrétisme des rites mayas et du catholicisme romain, en y allumant des bougies et de l'encens et en faisant parfois des sacrifices d'animaux. Une des manifestations les plus importantes de ce syncrétisme est la procession du Vendredi saint, pendant laquelle sont représentés, sous les noms de saints chrétiens, les principales figures de la mythologie maya.
Source : wikipédia
Joueur de flûte perché sur le sommet de l'église
Eglise prise à travers les toiles du marché de Chichicastenango
Petite église de Chichicastenango :
Eglise de Chortiz dans les montagnes des Cuchumatanès (3200m d'altitude) :
Eglise de Chiantla ( 2000m d'altitude, département de Huehuetenango)
Chiantla a un riche passé historique. Durant la période coloniale, c'était le centre économique de cette partie des Hautes Terres, grâce à l'activité de ses mines d'argent et de ses riches domaines latifundiaires (vaste propriété agricole cultivé de façon extensive).
Sa principale attraction est son église qui renferme une très belle vierge en argent, la Virgen de la Candelaria, qui est censé guérir les maux et porter bonheur. Almengor, un mineur espagnol, aurait découvert une mine d'argent très productive. Pour remercier la vierge il aurait fait dont de cette vierge à l'église de Chiantla. C'est aujourd'hui un des plus importants centres de pèlerinage du pays.
On peut voir la vierge en argent au fond de l'église
Eglise très colorée de San Andrés Xecul (département de Totonicapan)
L’église fut probablement construite au XVIème siècle par des artisans locaux k’iche’, peu après l’arrivée des Espagnols.
Erigée dans une architecture coloniale classique, cette église possède une pittoresque façade polychrome richement décoré de statuettes, de peintures et de dessins religieux et naïfs. Elle rappelle par sa forme, ses couleurs et ses motifs décoratifs, les huipiles des femmes de la région. Cette façade, à dominante jaune safran, témoigne du syncrétisme catholique/maya existant au Guatemala.
En langue maya mam, Xecul signifie « sous la colline »
Pour en savoir plus :
http://www.voyageurs-du-net.com/san-andres-xecul-guatemala
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