• Boukhara, Route de la Soie, Ouzbékistan 2019

    Le centre historique de Boukhara est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 1993

     

    "Le plus bel endroit entre la lune et les étoiles"

    Si l'Europe connait cet endroit magique, c'est grâce à Marco Polo qui a séjourné au XIIIe siècle à la cour de Kubilai Kahn

    Le Centre historique de Boukhara, situé sur la Route de la soie, remonte à plus de deux mille ans. La ville aurait été fondée par le prince perse Siyavouch, qui bâtit en ce lieu une forteresse peu après avoir épousé la fille d'Afrasiab à Samarcande. C’est un des meilleurs exemples de cités islamiques bien préservées d’Asie centrale du Xe au XVIIe siècle, avec un tissu urbain qui est resté largement intact.

    Boukhara a longtemps été un centre économique et culturel important de l’Asie centrale. L’ancienne cité perse a servi de centre majeur de la culture islamique durant de nombreux siècles et est devenue un centre culturel majeur du Califat au VIIIe siècle.

    À l’exception de quelques vestiges importants datant de la période antérieure aux invasions mongoles de Gengis Khan en 1220 et de Timour en 1370, la vieille ville est un témoin de l’urbanisme et de l’architecture de la période chaybanide des rois ouzbeks, à partir du début du XVIe siècle. La citadelle, reconstruite au XVIe siècle, marque le centre civique de la ville depuis ses origines.

    Les monuments importants encore debout depuis ces temps anciens comprennent la célèbre tombe d’Ismail Samanai, impressionnante dans sa sobre élégance et plus bel exemple restant de l’architecture du Xe siècle dans tout le monde musulman. De la période karakhanide du XIe siècle date le remarquable minaret de Poi-Kalyan, chef-d’œuvre de la décoration en briques, de même que la plus grande partie de la mosquée Magoki Attori et du mausolée Chashma Ayub. La madrasa Ulugbek est un héritage survivant des Timourides. Aux Chaybanides sont dus certains des plus célèbres monuments de Boukhara : l’ensemble de Poi-Kalyan, l’ensemble de Lyabi-Khauz, la madrasa Kosh et la madrasa Gaukushon dans l’ensemble de Hodja-Kalon. Les édifices ultérieurs de cette période de l’histoire de Boukhara comprennent des madrasas monumentales aux carrefours importants : Taki Sarafon (Coupole des changeurs), Taki-Tilpak-Furushan (Coupole des chapeliers), Tim-Bazzazan et Tiro-Abdullah-Khan. Au début du XVIIe siècle, de belles constructions sont venues s’y ajouter, dont une nouvelle grande mosquée, Magoki Kurns (1637) et l’imposante madrasa Abdulazziz-Khan (1652).

    Cependant, l’importance réelle de Boukhara tient non pas à ses édifices pris individuellement, mais plutôt à l’ensemble de son paysage urbain, démontrant le niveau élevé et constant de l’urbanisme et de l’architecture inauguré par la dynastie chaybanide.

     

    Boukhara, Route de la Soie, Ouzbékistan 2019 La grande coupole de la mosquée Kalon, avec le minaret Kalon en arrière plan

    Boukhara, Route de la Soie, Ouzbékistan 2019 Le complexe Po-i-Kalon de nuit 

     

    Pour en savoir plus : https://whc.unesco.org/fr/list/602/

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Boukhara

     

     

    SOMMAIRE

    Mur d'enceinte de la Citadelle Ark, Boukhara

    Intérieur de la citadelle Ark, Boukhara

    Le complexe Po-i-Kalon : la mosquée Kalon, Boukhara

    Le complexe Po-i-Kalon : la madrasa Mir-i-Arab, Boukhara

    Le complexe Po-i-Kalon : le minaret Kalon, Boukhara

    La mosquée Bolo Haouz, Boukhara

    Le complexe Liab-i-Haouz et la mosquée Magok-i-Attari, Boukhara

    Le Tchor Minor, les mausolée Tchachma Ayyoub et des Samanides, Boukhara

    Les madrasas d'Ulugh Beg et d'Abdullaziz Khan, Boukhara

     

    Chronologie de Boukhara, Ouzbékistan

  • Le centre historique de Boukhara est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco depuis 1993

     

    Demeure des seigneurs de Boukhara durant plus d'un millénaire, l'Ark est aussi ancienne que la ville elle même. La première forteresse attestée historiquement fut bâtit au VIIe siècle par Khoudat Bidoun, mais s'écroulat à plusieurs reprises. Du IXe au XIIe siècle, les samanides et les Karakhanides la complétèrent de nouveau remparts, puis les Kara-Kitaï et les Khorezmchahs la détruisirent et la rebâtirent par 3 fois, jusqu'à ce que les Mongols la réduisent en poussière en 1220. La citadelle Ark, dans sa configuration globale actuelle, date du XVIe siècle, sous les Chaybanides. Elle a servi de résidence aux émirs jusque 1920, date de destitution du dernier émir par les forces russes. Les bâtiments visibles aujourd’hui datent des trois derniers siècles.

    Au cours des siècles, les remparts furent constamment rapiécés par de nouvelles couches de briques, venant consolider les parties défaillantes ou détruites lors les attaques, mais, à présent, la restauration leur a rendu l'éclat du neuf. Cette colline artificielle d'une 20aine de mètres de hauteur fut la résidence des seigneurs de Boukhara. 20m de hauteur, dont beaucoup sont dus à l'empilement des ruines de palais et de citadelles détruits et reconstruits au même emplacement, au gré des conquêtes et des pillages de la cité. Les plus anciennes fondations retrouvées sur le site datent de plus de 2 500 ans.

    De la citadelle, il ne reste que quelques bâtiments ou installations, principalement les remparts, le portail d’entrée, une mosquée et la salle du trône, ou salle de réception, de l'émir. La salle de réception, à ciel ouvert, rectangulaire, comprend un iwan à piliers en bois sur trois des quatre côtés.

    L’entrée de la citadelle se fait à partir d’une grande place, Régistan, où avaient lieu les châtiments et exécutions publiques. Cette porte monmentale, orientée à l'ouest et construite en 1742 par Nadir Shah, est flanquée de deux tours entre lesquelles sont placées une terrasse et une galerie couverte. C’est de cette galerie que l’émir assistait aux exécutions publiques qui avaient lieu sur le Registan. Elle était entourée de quatorze canons de bronze ouvragé, trophée de la campagne victorieuse de l'émir contre le khanat de Kokand. Une porte sud, ou porte Kalon donnait autrefois directement accès à la mosquée du Vendredi, et c'est là que serait inhumé Siyavouch, héros de la Chahnama ou Livre des Rois.   

    Sous le portail, seul vestige du XIXe siècle, un couloir voûté est percé de douze sombres niches, étroites prisons insalubres où étaient enfermés les ennemis personnels de l'émir.

     

    Porte de la citadelle : 

    Enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

    Enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

    Enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

    Enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

     

    Façade de la citadelle :

    Enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

    Enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

    Enceinte de la citadelle Ark, BoukharaFaçade vue de la porte de la citadelle

    Enceinte de la citadelle Ark, BoukharaFaçade de la citadelle de nuit, avec la porte au fond.

     

    Puissantes murailles crénelées de la citadelle vu de la route qui mène à 5 minute à pieds au complexe Po-i-Kalon :

    Enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

    Enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

     

    Mur d'enceinte de la citadelle Ark, Boukhara

    Enceinte de la citadelle Ark, BoukharaImpressionnante tour d'angle séparant le côté nord et le côté est de la citadelle

     

    Pour en savoir plus : 

    https://www.petitfute.com/v53152-boukhara/monuments/289548-ark-forteresse-de-l-emir.html


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