• Eglise Santa Maria Novella

    Les Dominicains occupent d’abord une modeste église du XIème siècle et devant le succès de leurs prédictions, elle fut une première fois agrandie. En 1470 l’architecte Léon Battista Alberti fut chargé par la famille Rucellai d’agrandir la façade, mais en gardant la partie inférieure, déjà incrustée de marbre et surtout en sauvegardant les 6 tombeaux de Florentins célèbres en enfeu (c'est à dire encastré dans l'épaisseur d'un mur). Une large bande ornée d’incrustations carrées et 2 volutes en marqueterie de marbre relient ainsi la partie supérieure à l’étage inférieur.

     

    Eglise Santa Maria Novella

    Eglise Santa Maria Novella    Eglise Santa Maria Novella

     

    L'église Orsanmichele

    L’oratoire originel se trouvait dans le jardin de l’abbaye d’où son nom de San Michel in orto (jardin).

     Il fut remplacé par une halle aux blés dont un pilier portait une image très vénérée de la Vierge. En 1304 fut construit l’édifice actuel mais si une église se trouvait toujours au rez-de-chaussée, les étages supérieurs gardaient leur fonction de grenier à blé.

    La façade fut décorée par des statues de saints protecteurs des divers arts. Les originaux se trouvent dans divers musées de Florence. On peut cependant admirer les répliques du Saint Jean Baptiste et  du Saint Mathieu de Lorenzo Ghiberti, du Saint Marc de Donatello, ainsi que de l’incrédulité de Saint Thomas de Verrocchio.

    Eglise Orsanmichele

     

    L’intérieur est un bel exemple de l’architecture médiévale. Les fresques des voûtes et des piliers sont du XVème siècle. Mais l’œuvre majeure est l’extraordinaire tabernacle d’Andrea Orcagna. Tout de marbre, incrusté de pierres dures, il abrite la Madone des Laudes de Bernado Daddi.

    Eglise Orsanmichele    Eglise Orsanmichele   Plafond                                                                                Tabernacle d’Andrea Orcagna

    La Badia Fiorentina

    La Badia Fiorentina, ou église Santa Maria Assuntanella possède un beau clocher hexagonal ajouté sur sa base romane. Elle subit une rénovation radicale en 1627 modifiant même son orientation. L’intérieur fut baroquisé au XVIIème siècle et contient plusieurs chefs d’œuvres dont les tombeaux sculptés par Mino da Fisole et un admirable tableau de Filippino Lippi, l’apparition de la Vierge à Saint Bernard.

    La Badia Fiorentina 

    La Badia Fiorentina    La Badia Fiorentina

     

    Eglise San Miniato al Monte

    En 783 Charlemagne concéda des biens pour ériger une chapelle devant abriter le corps de San Miniato décapité pendant les persécutions de Decius. Au XIème siècle l’Empereur Henri II finança un nouveau bâtiment, mais l’édifice actuel se développa essentiellement du XIème au XIIIème siècle grâce aux dons de la corporation des marchands de tissus.

    Perché sur les hauteurs de Florence, la façade de marbre blanc et vert montre bien les trois phases de construction. La zone inférieure présente des arcades aveugles, la zone médiane et la mosaïque du XIIème siècle, représentant le Christ en Majesté, est déjà d’exécution plus complexe, le fronton triangulaire présente des éléments décoratifs encore plus marqués.

    Eglises Santa Maria Novella, Orsanmichele, San Miniato al Monte et la Badia Fiorentina

    Église Ognissanti

    L'église franciscaine Ognissanti, littéralement « église de tous les saints », possède une façade baroque.

    Commencée en 1251, elle faisait partie du complexe conventuel des Umiliati, l'ordre religieux lombard spécialisé dans l'art du verre et de la laine installé à Florence en 1239, particulièrement ici près de l'Arno pour leurs moulins.

    L'église a été enrichie d'œuvres d'art d'une qualité exceptionnelle, grâce aux familles aisées rassemblées autour de ces activités, et qui avaient acquis une solide position économique et sociale.

    Vers 1310 la Maestà de Giotto avait été placée sur le maître-autel et, près d'elle, son crucifix monumental.

    Eglise Ognissanti

    Eglise Ognissanti

    Eglise Ognissanti

    Eglise Ognissanti    Eglise OgnissantiLe crucifix monumental de Giotto.                                                        "Saint Jérôme dans son étude" de Domenico Ghirlandaio.                    


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