• La vieille ville de Hội An, Vietnam 2019

    La vieille ville de Hội An, inscrit au patrimoine de l'Unesco en 1999

     

    La vieille ville de Hoi An est située dans la province de Quang Nam, au centre du Viet Nam, sur la rive nord de l’embouchure du fleuve Thu Bon. Le bien inscrit s’étend sur 30 ha et dispose d’une zone tampon d’une superficie de 280 ha. Il est un exemple extrêmement bien préservé des petits ports marchands qui, entre le XVe et le XIXe siècle, ont commercé au long cours tant avec les pays du sud-est et de l’est de l’Asie qu’avec le reste du monde. Son déclin, à la fin du XIXe siècle, a permis de conserver à un très haut degré d’authenticité son tissu urbain traditionnel.

    La ville est un reflet du mélange des cultures indigènes et étrangères (principalement chinoises et japonaises et, plus tardivement, européennes) qui a donné naissance à ce vestige unique.

    La ville présente un ensemble bien préservé de 1 107 bâtiments à ossature de bois, avec des murs en briques ou en bois, dont des monuments architecturaux et des structures vernaculaires à usage commercial et d’habitation, entre autres, un marché à ciel ouvert et un quai pour le ferry, et des monuments religieux tels que des pagodes et des lieux de culte des ancêtres. Les maisons ont des toits de tuile et les composants de bois sont gravés de motifs traditionnels. Elles sont alignées en rang serré le long d’étroites rues piétonnes. Il y a également un délicat pont japonais en bois qui date du XVIIIe siècle, sur lequel se trouve une pagode. Le tracé d’origine des rues, qui date de l’époque où la ville est devenue un port, demeure. Il s’agit d’un plan hippodamien avec un axe parallèle à la rivière et un autre axe de rues et d’allées qui le croisent à angle droit. En général, les bâtiments ouvrent sur les rues pour que les clients y accèdent facilement tandis que l’arrière des bâtiments ouvre sur la rivière permettant ainsi un chargement et un déchargement aisés des marchandises transportées par bateaux.

    Les structures en bois encore existantes et le plan urbain sont d’origine et n’ont pas été modifiés, ils témoignent d’un paysage urbain traditionnel aux XVIIe et XVIIIe siècles, dont les vestiges sont uniques dans la région. De nos jours, la ville est toujours occupée et son activité de port et de centre commercial se poursuit.

     

    Pour en savoir plus : http://whc.unesco.org/fr/list/948

     

    SOMMAIRE

    La vieille ville de Hội An et son pont-pagode japonais, Vietnam

    La vieille ville de Hội An et ses maisons de style colonial, Vietnam

     

    La vieille ville de Hội An, VietnamPont-pagode japonais de la vieille ville de Hội An construit en 1593.

     

  • La vieille ville de Hội An, inscrit au patrimoine de l'Unesco en 1999

     

    Jadis, Hội An était appelée Faifo en français, nom d'usage officiel pendant la période coloniale. 

    C'était une ville prospère, située sur les routes maritimes du commerce de la soie. Elle connut une expansion à partir du XVe siècle, les riches marchands y installèrent des comptoirs et construisirent de grandes et solides maisons en bois.

    À la suite de l'ensablement de la rivière, l'activité du port a décliné au profit de celui de Đà Nẵng. Il n'est plus fréquenté que par des sampans (bateau chinois à fond plat, à voile unique, servant aussi d'habitation)

    L'un des monuments les plus intéressants est le pont-pagode japonais (Chùa Cầu), un pont couvert construit en 1593 pour relier les quartiers habités par les communautés chinoises et japonaises. Chaque extrémité est gardée par un couple de statues, figurant des chiens d'un côté et des singes de l'autre. 

    Ce pont a été offert par des marchands japonais aux alentours du XVIIe siècle et était donc parfois appeler "pont au Japon". Selon la légende, le temple aurait été utilisé comme une épée qui aurait poignardé le dos du monstre de Namazu, l'empêchant ainsi de se retourner et de provoquer de ce fait des tremblements de terre. C'est en 1653 que la pagode a été érigée sur le pont, reliée à la balustrade nord et dépassant du milieu du pont, à partir duquel les habitants ont nommé la pagode Cau.

    En 1719, Lord Nguyen Phuc Chu se rendit à Hoi An, baptisant le pont Lai Vien Kieu, ce qui signifiait "pont pour accueillir des invités venus de loin".

    Selon la chronologie enregistrée dans les poutres et les épitaphes laissés au sommet du pont, celui-ci a été reconstruit en 1817. Le temple est probablement également reconstruit à cette époque.

     

    Pont japonais en bois datant du XVIIIe siècle, sur lequel se trouve une pagode :

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    Le 17 février 1990, la pagode Cau se voit attribuer le titre de monument historique et culturel national.

    Pagode Cau :

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

     

    Rivière Thu Bồn :

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    Temples : La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    Bateau en exposition à l'entrée de la rue menant au pont japonais :

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    Vue sur la rivière Thu Bồn lors d'une pause café froid pour se protéger d'une forte ondée :

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

    La vieille ville de Hội An, Vietnam

     


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