• Inscrit au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en 2006

    Les Mamelouks utilisèrent et modifièrent le krak des Chevaliers en renforçant notamment le flanc sud et en ajoutant un hammam et un aqueduc, mais son intérêt stratégique diminua parallèlement à la menace franque. Les invasions timourides de Tamerlan (1400-1401) et celles des Ottomans en 1516 ignorèrent même le site. Par la suite, le fort fut connu sous le nom de Qalaʿat al-Hosn.

     

    Le château servit ensuite de résidence à un gouverneur et, en 1859, l'expédition de Guillaume Rey le trouva en excellent état. En 1920, le krak passa sous contrôle du mandat français et, afin de permettre la restauration du site, un village qui s'était installé dans ses murs fut reconstruit sur un emplacement qu'il occupe encore aujourd'hui. Les faibles finances des conservateurs des beaux arts ne permettant qu'une seule restauration — il avait fallu racheter les murs aux villageois — celle-ci dut se faire au détriment d'autres sites tout aussi remarquables mais moins connus. Le Forteresse de Margat et le château de Saladin (également appelé « château de Saône ») firent les frais de ce choix.

     

    Le Krak des Chevaliers

    Intérieur du Krak des ChevaliersCour supérieure et intérieure

    Le Krak des Chevaliers

    Le Krak des Chevaliers

    Le Krak des Chevaliers

    Le Krak des ChevaliersLa citerne de la citadelle

    Le Krak des Chevaliers

    Le Krak des Chevaliers Espace entre les deux enceintes

     

    Partie inférieure du Krak des Chevaliers :

    Le Krak des ChevaliersGrand passage sous-terrain permettant aux chevaliers de passer facilement.

    Le Krak des Chevaliers

    Le Krak des ChevaliersVoutes en croisée d'ogives

    Le Krak des ChevaliersLa chapelle du Krak des Chevaliers

    Le Krak des Chevalierscloître gothique


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