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Par Steeve L le 24 Novembre 2019 à 13:04
Sanctuaire de My-Sön, inscrit au patrimoine de l'Unesco en 1999
Les ruines de My-Sön furent découvertes en 1889 par Camille Paris (1856-1908) un fonctionnaire de l'administration française, qui participa à la campagne du Tonkin en 1884-85, et à la construction d'une ligne télégraphique en Annam de 1885 à 1889. Le fait qu'il s'adonnait activement et passionnément à l'archéologie a permis à Camille Paris de publier des cartes et récits d'exploration du Viêt-Nam et de mettre en lumière sa découverte de Mi-Sön.
Le site de My-Sön fut la première mission d'Henri Parmentier pour l'École Française d'Extrême Orient. Sur la base de l'inventaire de Etienne Lunet de Lajonquière et de Louis Finot sur l'ensemble des monuments cham, Parmentier catégorisa les édifices, et procéda aux fouilles à My-Sön en 1903 et 1904. Ses travaux révélèrent de véritables temples, et même une véritable ville de temples, pour la plupart encore debout. Ceux-ci dévoilèrent des inscriptions qui apportèrent des éléments essentiels à la connaissance de la culture cham.
Edifice C3 à gauche, et B6 à droite (pas certain à 100%)
A l'intérieur de l'édifice B1 dont il ne reste que les vestiges au sol.
Edifice B6 au premier plan, B3 au centre ("porte" menant du groupe B au groupe D)
Edifices du groupe D :
Ce groupe est constitué de 6 éléments désigné D1 à D6 dont les principaux sont les deux premiers.
Salle de méditation, appelé mandapa, édifice D1, où l'on peut voir de magnifiques Apsaras.
Apsara sur le mandapa D1.
Mandapa D2 parallèle au mandapa D1.
Vestige du groupe G :
Le groupe G est constitué de 5 édifices désigné G1 à G5.
Au fond on peut voir l'édifice principal répertorié G1 et devant le G2. En premier plan l'édifice G5 où l'on peut voir une stèle écrite en langue champa.
Edifice G2 au premier plan avec le G1 en arrière plan.
Edifice principal G1 :
Tête de lion et statut sur l'édifice G1 :
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