• Parc national du Serengeti, patrmoine de l'Unesco depuis 1981

     

    Il y a environ 3 à 4 millions d'années, une épaisse couche de cendres soufflées par les éruptions du Ngorongoro, du Diman et du Kerimasi se déposa sur le sol, y créant une couche très fertile mais trop dure pour que les arbres y poussent. En revanche, l'herbe y abonde et attire d'innombrables herbivores comme le gnou, le zèbre, l'impala et la gazelle de Thomson.          

    A Naabi Hill Gate, la plaine herbeuse s'étend à perte de vue. D'octobre à mai, le parc fourmille alors de gnous, zèbres, phacochères, damalisques, bubales de Coke, impala, gazelle de Grant et de Thomson, sans oublier les hyènes, chacals, auxquels s'ajoutent outardes kori, messagers secrétaires, autruches et vautours.

     

    Gazelle de GrantGazelle de Grant mâle.

    Gazelle de Grant ou de ThomsonGazelle de Grant femelle

    Entre l'impala et la gazelle de Thomson pour ce qui est de la taille, la gazelle de Grant a le ventre blanc, une raie pâle sur les flancs, le dos roux et l'arrière-train blanc bordé d'une ligne noire. Les deux sexes exhibent d'élégantes cornes, plus imposantes chez le mâle. Elle vit en troupeaux d'une trentaine de têtes, dirigés par un mâle dominant.

    Impala mâleImpala mâle arborant d'impressionnantes cornes en forme de lyre

    Impalas femellesImpalas femelles

    Impalas bondissantesImpalas se sauvant à notre passage en faisant des bonds impressionnants. 

    Les impalas sont présentes dans toute la Tanzanie. Elles se reconnaissent à son arrière-train blanc bordé de lignes noires. L'impala préfère la savane boisée, où il se nourrit de fruits, de gousses, de feuilles et parfois d'herbe. Il vit en deux groupes : troupeaux de célibataires mâles et harems de femelles et de petits. En période de rut, les mâles tentent de conquérir un harem, puis de le préserver contre leurs rivaux.        

     

    Dik Dik de Kirk (?)Dik Dik de Kirk appelé aussi Damara

    Cette antilope vit seule, en couples ou en petits groupes familiaux dans des zones broussailleuses, où il se nourrit des feuilles, des buissons et des fleurs et fruits tombés au sol. Les couples demeurent unis tout au long de leur vie sur un même territoire. Le Dik Dik se reconnait à la touffe de de poiles sombres qui coiffe le sommet de sa tête, qui , chez les mâles, cache de petites cornes pointues, à ses grands yeux et à son museau allongé en forme de petite trompe.

         

    Antilope de TopiTopi, ou damaliscus korrigum, aussi appelé Nyamera en swahili, vu non loin de notre camp.

    Le topi est une grande antilope, environ 115 cm au garrot pour 115 kg. Il a un pelage fauve, sombre. Le mâle règne sur une harde de 6 à 20 femelles. Les mâles écartés vivent isolés du groupe et forment souvent des groupes de mâles célibataires, à cause des prédateurs. À la saison sèche, ils se rassemblent en troupeaux importants.

    En cas de danger, cette grande antilope compte sur sa rapidité pour échapper aux prédateurs. Très rapide à la course, les damalisques peuvent courir jusqu'à 75 km/h en moyenne avec des pointes à 95 km/h, elle fait partie des antilopes les plus rapides.

     

    Maintenant place aux gnous bleus qui sont également des antilopes contrairement à ce que l'on pourrait penser : 

    Les gnous du Sérengeti

    Les gnous du Sérengeti

    Les gnous du Sérengeti

    Les gnous du Sérengeti

    Les gnous du Sérengeti

    Les gnous du SérengetiEspèce d'Antilope la plus commune d'Afrique de l'est, le gnou bleu vit en troupeaux d'une trentaine d'individus, mais d'immenses concentrations se créent lors de la migration annuelle autour du Sérengeti et vers le nord jusqu'au Masai Mara, suivant les pluies et la jeune herbe rase, son unique nourriture. La reproduction a lieu en février mars.

    Comme beaucoup d'herbivores, les gnous forment à l'intérieur du troupeau des harems comprenant de 5 à 150 femelles accompagnées de leurs petits. Chaque mâle défend son territoire. 

     


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