• La ville conçue par Karim Khân a perdu son unité d'antan, mais quelques uns de ses principaux édifices existent toujours.

    La citadelle du Régent, Arg-e Karim Khân est un palais fortifié en brique, de forme quadrangulaire. Ses tours d'angle sont décorées de sobres motifs géométriques. Des orangers et des canaux occupent le centre de la cour intérieure, bordés de trois iwans, d'un hammam et de salles ponctuellement décorées de peintures.

     

    La citadelle du Régent, Arg-e Karim Khân

    La citadelle du Régent, Arg-e Karim Khân

    La citadelle du Régent, Arg-e Karim Khân

    La citadelle du Régent, Arg-e Karim KhânEntrée de la citadelle

    La citadelle du Régent, Arg-e Karim KhânPanneau de carreaux au-dessus de l'entrée de la citadelle : Rostam tuant le démon blanc

    Rostam (en persan : رستم, Rostam) est un héros mythique de la Perse antique, fils de Zal et de Rudaba. Par certains aspects, la position de Rostam dans la tradition historique est similaire à celle de Surena, le héros de la Bataille de Carrhes. Son personnage a été affublé de nombreuses caractéristiques de la personnalité historique de Rostam. Ce dernier était toujours présenté comme le plus fort des héros perses, et l'atmosphère des épisodes dans lesquels il intervient est une forte réminiscence de la période askhanienne (L'Empire parthe (247 av. J.-C. – 224 ap. J.-C.), également appelé Empire arsacide (persan moderne : اشکانیان, Ashkāniān)).

    Il a été immortalisé par le poète du Xe siècle Ferdowsi Tusi dans le Shâh Nâmeh ou Livre des Rois, qui contient le folklore et l'histoire pré-islamique.

     

    Porte du Coran

    Elle est située à l'entrée nord-est de la ville, au nord du mausolée de Hafez. 

    Elle a été construite pour la première fois sous le règne de Azad o-dowleh, au Xe siècle de notre ère. Elle subit de nombreux dégâts au temps de la dynastie Zand. À sa restauration, une petite pièce est ajoutée au-dessus de la porte. Deux copies manuscrites du Coran, appelées Hifdah-Man et écrites par le Sultan Ibrahim Mirza (petit-fils du conquérant Tamerlan) dans les années 1430-1431, y seront conservées jusqu'en 1936-1937. Les voyageurs passant sous la porte étaient censés recevoir la bénédiction du livre sacré à leur sortie de la ville.

    Pendant la dynastie qâdjâr, la porte est presque détruite par plusieurs séismes. Elle est reconstruite plus tard par Mohammad Zaki Khan Nouri. En 1937, la vieille porte est dynamitée par le gouverneur général de la ville afin d'élargir la route. Une nouvelle porte du Coran, plus grande, est reconstruite à proximité en 1947 par Hosein Igar, un marchand aussi connu sous le nom de E'temad Al-Tejar.

    Porte du Coran, Chiraz

    Porte du Coran, Chiraz

    Porte du Coran, ChirazEn amont de la porte du Coran, en sortant de la ville

     

    Porte du Coran, ChirazStatut proche de la porte du Coran.


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